Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Vietnam, du nord au centre - Janvier-février 2018

Etape 66 - Hoy An - Les temples Hay Nam et Quang Cong

Lundi 29 janvier 2018. Me voici donc à Hoy An***. Par le bus, je n'ai eu aucun mal à venir ici depuis Hué. Depuis la gare routière, un taxi m'a déposé à mon hôtel qui est légèrement excentré. Mais rien d'excessif.

J'ai même la chance d'échapper un peu à la cohue des touristes chinois qui fréquentent cette ville par milliers. Et pour cause ! Hoy An demeure la ville la plus chinoise de tout le Vietnam.

Sur le premier temple que je visite, le temple Hay Nam, mis à part ces quelques photos que j'ai prises, je n'ai pas vraiment d'information. Du coup, j'en profite pour revenir un peu sur l'histoire de cette ville de Hoy An, qui fut, dès le Xe siècle, le principal débouché sur la mer du royaume Cham. Son port aujourd'hui ensablé (ce qui la sauva des destructions massives des bombardements américains) lui permettait de commercer avec le monde entier (Portugal, Fance, Angleterre, Japon, Chine, Inde, Hollande), nations qui venaient chercher là épices, porcelaines, thé et autres produits "des Indes". C'est ainsi à Hoy An que débarquèrent les premiers missionnaires portugais, puis les Jésuites.

A l'époque, les moussons et les tempêtes obligeaient les marins à demeurer à quai. Et du coup, ces derniers se faisaient construire des demeures à proximité du port. Parmi les Jésuites arrivés ici, on se souviendra d'Alexandre de Rhodes qui apprit le vietnamien à une vitesse éconcertante et commença son travil de latinisation de la langue locale. Il inventa l'alphabet vietnamien à partir des lettres de l'alphabet latin.

L'influence chinoise commença à se faire sentir dès le XVIIe siècle, quand la dynastie Ming fut renversée par les Mandchous. De nombreux mandarins, nobles et commerçants chinois vinrent se réfugier ici et y firent souche. Des Japonais vinrent aussi s'établir à Hoy An et le mélange des cultures donnan naissance à un art sino-nippon donnant à la ville le cachet qu'on lui confère aujoud'hui.

Aujourd'hui, la plupart des belles demeures et des temples de la ville sont issus de ce syncrétisme sino-japonais.

Plus connu que le précédent le temple Quang Cong est un monument religieux construit en 1653. Il contient des photographies et beaucoup d’bjets anciens précieux comme des cartes, statues, porcelaine, céramique, balance, ancre, urnes funéraires, stèle, rapports de famille.

Il fournit des informations scientifiques précises et nécessaires pour comprendre le développement général de l’istoire et la culture de Hội An. En visitant ce musée on peut imaginer Hội An aux temps préhistoriques. Ah, j'allais oublier ! Pour visiter les temples de la ville, on peut acheter un pass de cinq coupons détachables qui permet de faire son choix parmi les nombreux édifices de la ville.

Le temple Quan Cong porte le nom d’un ancien général chinois qui a remporté un bon nombre de victoires militaires à l’époque de la dynastie Han (de 206 av. J.-C. à 220 ap. J.-C.).  

L’extérieur du temple est en briques colorées en rose, et le toit est fait de tuiles vertes vernies et orné de créatures mythiques comme des dragons et des licornes. L’embrasure de la porte est décorée de deux dragons entrelacés dans les nuages. 

Quan Cong était l’incarnation du Thanh Long (le dragon bleu) et de Bach Ho (le tigre blanc). Dans l’entrée principale se trouve une statue imposante de Quan Cong flanquée par ses deux gardes, Quan Binh et Chau Thuong. De l’autre côté de l’autel se trouvent un certain nombre d’instruments et d’armes rituels. La cloche et le tambour ont été offerts au XXe siècle par Bao Dai. Derrière l’entrée avant se trouve le sanctuaire, avec deux statues grandeur nature des chevaux de Cong.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations